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Par cenacleeuropeen le 2 Novembre 2013 à 12:46
Prix Calliope remis :
2013 :
CAROLINE BOIDE (France)
pour ses dernières parutions
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Pas de Prix décernés en 2014/2015/2016
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Par cenacleeuropeen le 2 Novembre 2013 à 14:40
Prix Jean-Louis Forain remis :
2012 :
FRANCOIS SCHMIDT (France))
pour son œuvre complète
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2013 / 2014 / 2015:
pas de Prix décernés ces 3 années
*
2016 :
PIERRE CAYOL (France))
pour son œuvre complète
*
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Par cenacleeuropeen le 3 Octobre 2014 à 13:33
NOS LAURÉATS A L'HONNEUR :
Bruno ALTMAYER
Prix Léopold Senghor des ARTS 2015
FRÉDÉRIC VOISIN
Prix Botticelli 2016
SALVATORE GUCCIARDO
Prix Sédar Senghor des arts 2006
HANS VLEUGELS
Prix Botticelli 2009
expose lors des Journées du Patrimoine à Reims
exposition du 17 au 22 septembre 2015
salle Suzanne Tourte (Cormontreuil)
SALVATORE GUCCIARDO
Prix Botticelli 2006
l'Académie Internationale d'Italie Arte 74 en collaboration
avec l'UNICEF et l'ONU, lui a décerné
le Prix "Artiste pour la Paix".
PAVLINA
(exposition en SUISSE et Paris)
PRIX Botticelli 2010
Nos lauréats à l'honneur :
(CHINE)
LILYA PAVLOVIC (Serbie)
PRIX BOTTICELLI 2007
pour son Livre d'ART : "Marco Polo"
EXPOSITION EN CHINE :
LILYA Pavlovic Dear (Prix Botticelli 2007)
participates with 11 large size paintings in the first Silk Road International Art Exhibition hosted by the Ministry of Culture of China and the Shaanxi Museum of Art opening 24 September 2014 10:00 AM in the city of Xi'an. XI 'an is the oldest city in China, 3000years, and the point of departure of The Silk Road
participe avec 11 tableaux de grand format dans la première Exposition Internationale de la Route de la Soie organisée par le Ministère de la Culture de la Chine, et le Musée d'Art de ShaanxiEXPOSITION A VENISE 2015 :
LILYA Pavlovic Dear (Prix Botticelli 2007)
FONDAZIONE QUERINI STAMPALIA VENEZIA 2015
Nos lauréats à l'honneur :
(Belgique)
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SALVATORE GUCCIARDO (Belgique)
PRIX BOTTICELLI 2008
pour son Livre d'ART : "Traces de l'Art"
EXPOSITION EN BELGIQUE :
son exposition à Charleroi
récompense en Angleterre :
Prix Jean-Louis FORAIN 2015
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Par cenacleeuropeen le 10 Octobre 2014 à 14:27
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Par cenacleeuropeen le 10 Octobre 2014 à 14:53
PRIX EUROPÉEN FRANCOPHONE
de l'OEUVRE POÉTIQUE
DANTE 2015Dante Alighieri (Durante degli Alighieri) est un poète, un homme politique et un écrivain italien né dans la deuxième quinzaine de mai[1],[2] c. 29 mai 1265 à Florence et mort le 14 septembre 1321 à Ravenne, Italie.
Dante est le premier grand poète de langue italienne
et son livre Divine Comédie est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature occidentale.
Ce Prix récompense un poète européen francophone
dont les écrits sont reconnus en Europe
Prix honorifique qui repose sur l'ensemble d'une oeuvre
et l'engagement d'une vie pour la poésie de langue française(ce Prix a été créé en 2010)
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Par cenacleeuropeen le 10 Octobre 2014 à 15:12
Prix européen de la Traduction en Poésie
(traduction du français vers une autre langue ou d'une autre langue vers le français)
PRIX HORACE 2015
Horace (en latin Quintus Horatius Flaccus), né à Venosa dans le sud de l'Italie le 8 décembre 65 av. J.-C. et mort àTivoli le 27 novembre 8 av. J.-C., compte parmi les plus illustres poètes de tous les temps. Mais son œuvre, à double niveau d’écriture, fait aisément l’objet de malentendus et de contresens, comme en témoigne par exemple le détournement de la fameuse devise Carpe diem, ou de la non moins célèbre formule Aurea mediocritas (« juste milieu précieux comme l'or »), tirées respectivement des Odes, I, 11 et II, 10.
"Avoir plu aux puissants n'est pas le plus haut mérite"
"Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser"
"Il en est tout un juste milieu..."Isabelle Macor-Filarska
Isabelle Macor-Filarska est née en 1958, en Tunisie. Elle a effectué de nombreux séjours à l’étranger, Grande-Bretagne, URSS, Europe Centrale, Israël, Maroc, et notamment en Pologne où elle a mené une partie de ses recherches sur la poésie polonaise contemporaine. Après avoir suivi des études de littérature anglo-américaine et de lettres modernes et linguistique à l’Université de Nanterre Paris-X, elle a soutenu une thèse de Doctorat en littérature comparée à l’Université de la Sorbonne, en 1993. Cette thèse, intitulée Poésie polonaise et poésie française d’après-guerre : deux concepts de la réalité, autour d’une figure centrale, Czesław Miłosz, est parue aux Presses de l’Université de Lille III. Elle enseigne la langue et la littérature françaises et participe au Temps des écrivains à l’Université en invitant des écrivains dans ses classes. Elle anime des séminaires de traduction, donne des conférences et des récitals de poésie, accompagnée de musiciens. Traductrice de poésie polonaise contemporaine, elle a publié en français, en collaboration avec Grzegorz Spławiński, Agata Kozak, Irena Gudaniec-Barbier, Krzysztof Jeżewski: Deux poétesses polonaises, Wisława Szymborska – Ewa Lipska, L’Ancrier, Strasbourg, 1996 ; Dans le fleuve d’Héraclite, Wisława Szymborska, Maison de la poésie Nord/Pas-de-Calais, 1995 ; L’Homme pour débutants, Ewa Lipska, M.de La P./NPDC, 2004 ; Oiseau de mon cœur, Halina Poświatowska, Wydawnictwo literackie, 1998 ; co-traductrice du Panorama de la poésie polonaise du XX° siècle, Noir sur Blanc, Paris, 2000, 1600p Mon ombre est une femme, Halina Poświatowska, Caractères, 2004; Moi, Ailleurs, L’Echarde, Ewa Lipska, trad. du polonais en collaboration avec Irena Gudaniec-Barbier, éditions Grèges, Montpellier 2008(sur la short list du Prix de traduction poétique Nelly Sachs 2010) . Elle a traduit, en collaboration avec Agata Kozak, un ouvrage d’histoire médiévale : L’Europe des barbares, de Karol Modzelewski, Aubier (Flammarion) collection historique, Paris, septembre 2006. Ses deux derniers ouvrages sont : un recueil de poèmes d’Urszula Kozioł, Suppliques, éditions Grèges, 2012, traduit avec Agata Kozak, (sur la liste des finalistes du prix de traduction poétique Nelly Sachs) et un recueil de poèmes d’Ewa Lipska, traduit en collaboration avec Irena Gudaniec-Barbier, 2013, L’Orange de Newton Maison de la poésie d’Amay – L’Arbre à paroles, Belgique. A traduit les poèmes polonais pour le festival « La poésie dans le métro »et spoken words,www.poetryfrompoland.com - www.wierszewmetrze.eu en septembre 2011, du théâtre ( un scenario sur Jerzy Grotowski, du français vers le polonais : Retour aux sources - Retour en Inde et en Pologne dans les pas de Jerzy Grotowski, trente ans après le projet de recherche du Théâtre des Sources. ©Francesco Galli Film de Long Métrage de Pierre Guicheney ; la pièce Mon Abba (My Abba), de Tomasz Man, pour le festival Les Eurotopiques, festival européen biennal de projets théâtraux. http://www.lavirgule.com/eurotopiques/index.htm . Grand Prix du festival, Juin 2012.] et de la prose : nouvelles, récits, romans. A également publié de nombreux articles, des textes et traductions dans les revues Plein Chant, Passage d’encres, Le Nouveau recueil, Grèges, Liber, Po&sie, Voix d’encre, Encres vagabondes, Arsenal, Revue des Etudes Slaves, Pleine marge, Esprit, Europe, Le Journal des poètes (Bruxelles,) Nowa Krakowska Dekada Literacka (Cracovie), La Gazette de La Lucarne (www.lucarnedesecrivains).... En 1999, elle a obtenu la bourse de traduction découverte du Centre National du Livre pour la traduction de l’œuvre du poète Maciej Niemiec. Elle est aussi l’auteur de nouvelles, récits, poésies inédits (a publié, traduite en portugais par Patricia Tenorio, dans la revue Caliban, Récife, Brésil, une prose poétique Dors mon amour – 2010, 24 p. Un fragment a été publié également au Canada, Montréal, in revue Arcade, N° 59 « Le Choc de l’art » sous le titre quelque chose en moi, automne 2003. En résidence de traducteur à Arles en novembre 2011 et novembre 2012 avec une bourse du CITL, puis en juin 2013. A participé au Grand Dictionnaire des femmes créatrices, éd. des femmes/Belin, novembre 2013.
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Par cenacleeuropeen le 17 Mars 2015 à 17:56
notre Prix Léopold Sédar Senghor 2012
le poète français Claude Michel Cluny
(janvier 2015)
notre Prix HORACE 2010
le traducteur allemand RÜDIGER FISCHER
(été 2013)
notre Prix VIRGILE 2009, le poète belge JEAN-LUC WAUTHIER
vient de nous quitter à l'âge de 65 ans, paix à son âme,
la poésie belge et la poésie
francophone perd un grand Monsieur
Adieu l'ami, tu resteras dans nos mémoires...(mars 2015)
la peintre Chantal Lanvin
décédée le 2 mars 2013
Prix Botticelli 2012 du Livre d'ART
(2014)
2017
avec une grande tristesse, le départ vers les étoiles,
à l’âge de 84 ans, de notre ami le Poète belge
Jacques VIESVIL
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Par cenacleeuropeen le 17 Mai 2015 à 11:32
Cécile Oumhani
ARTS ET JALONS
Association loi 1901
siège social : Mairie de Saint-Mandé 94160
vous invite à la présentation de
Liliane-Eve BRENDEL, artiste
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Cécile OUMHANI, poète
par Max ALHAU
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Le samedi 30 avril 2016
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Tu cherches ton passé
au creux des nids que l'hiver
accroche haut dans les peupliers
les oiseaux
fervents de rives et de voyage
y ont laissé
leurs songe en obole
avant l'errance du ciel
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Extrait de Passeurs de rives(2015)
mentionné sur le site du Printemps des poètes
(Éditions La tête à l’envers)
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Par cenacleeuropeen le 25 Mai 2015 à 15:22
Recension : Salvatore Gucciardo – « Ombres et lumières. »
Préface de Giovanni Dotoli.
Illustrations Salvatore Gucciardo.
Editions L’HARMATTAN « AGA » collection L’ORIZZONTE
Format 14x21. Nombre de pages 113.
Salvatore Gucciardo « Ombres et lumières » une clé initiatique.
Le préfacier, maître et professeur émérite Giovanni Dotoli, voit en cet ouvrage particulièrement remarquable du peintre et poète Salvatore Gucciardo, créateur aux multiples talents : « Une fenêtre ouverte sur l’origine » ce qui me fait immédiatement songer à ce tableau bien connu de Gaspard Friedrich, où l’on aperçoit une femme de dos dans l’encadrement d’une fenêtre et face à l’immensité inconnue d’un paysage romantique. A quoi songe cette femme, que cherche-t-elle ? Une réponse sur l’absolu, une révélation sur l’origine ? Qui suis-je ?
Cette image symbolique correspond parfaitement au personnage de Salvatore Gucciardo que je connais depuis les balbutiements de notre intronisation dans le monde des arts et des lettres, c’est-à-dire plus d’un jubilé.
Ce dernier recueil mixte, poésie, prose et graphisme se révèle être en quelque sorte l’aboutissement et la concrétisation du message transmis opiniâtrement toute une vie durant dans l’œuvre initiatique et ésotérique du visionnaire hors pairs qu’est au travers d’une constance immuable, Salvatore Gucciardo.
Les illustrations sont d’une grande qualité et de belle unité, l’ensemble chargé de signes, de codes ésotériques et de symboles révélateurs.
C’est indéniablement une chance et un privilège que de rencontrer au cours de sa vie de semblables créateurs libres et indépendants de tous systèmes et de toutes influences des modes éphémères, tant peintres, poètes, sculpteurs, musiciens etc. J’ai eu dans ma vie cette chance de croiser des personnages flamboyants. Victor Hugo ne disait-il pas pour reprendre un vers en exergue de cet ouvrage majeur : « Chaque homme dans sa nuit s’en va vers la lumière. »
Rapprochons-nous de l‘œuvre pour en percevoir la mélodie et en découvrir les richesses symboliques s’exprimant de manière binaire, s’équilibrant où se complétant d’un dessin poétique à une écriture graphique. Alliance détonante, alchimie enchantée où l’émotion transcende sur la raison. L’énergie développée ici soulève autant de questionnement que d’admiration, car l’œuvre de Salvatore Gucciardo est gigantesque et prodigieuse, je ne lui connais pas une seule journée où il n’a pas peint, dessiné, ébauché, écrit quelques lignes ici et là, car l’écriture bien que plus tardive est devenue aujourd’hui d’une haute importance.
Pour en revenir au professeur Giovanni Dotoli, il a parfaitement perçut le côté médiumnique de Salvatore Gucciardo et qu’au travers de cette inspiration transcendantale, il retourne et se nourrit aux archétypes des origines, aux sources de nos essences, dans le magma de la création et des champs cosmiques, magnétiques et autres mondes parallèles. Une œuvre de ce dernier est une respiration sur le créé universel. L’artiste fusionne avec un environnement stellaire, il en lit les mythes, les sphères, les cercles comme une grande partition cosmogonique.
Les plus grands spécialistes ayant connu Salvatore Gucciardo ne pouvaient que le confirmer, à commencer l’immense maître Marcel Delmotte son père spirituel en quelque sorte, sans oublier le peintre ésotérique et symboliste Aubin Pasque, la grande figure de la littérature fantastique Thomas Oven, ainsi que le remarquable spécialiste de la démonologie l’inoubliable Roland Villeneuve, l’incontournable critique d’art Anita Nardon et beaucoup d’autres spécialistes de l’occulte, du satanesque, de l’animisme, du manichéisme sont présents autour de l’œuvre unique de Salvatore Gucciardo toujours porteuse de ce combat des origines entre le bien et le mal, la lumière et la ténèbre, à ce point particulier que le regard qu’il porte sur le monde contemporain est parfaitement d’actualité, à cette seule différence que cela fait plus de cinquante ans que Salvatore Gucciardo tire la sonnette d’alarme. Mais hélas l’homme est aveugle et sourd. Aujourd’hui nous sommes au seuil d’un chaos et nous sommes bien obligés de convenir que l’artiste-poète avait vu juste sur le devenir éminent d’un monde en souffrance est en perdition.
Salvatore Gucciardo est un passeur d’énergie qu’il transforme en vision divine et en restitue une sorte d’image sacrée, encore faut-il en déchiffrer le code. L’œuvre de cet artiste singulier se mérite et pour que cette lumière sacrale nous guide il faut en être digne, c’est une œuvre génératrice d’absolu. Dans le cas contraire ce ne serait que paroles jetées aux profanateurs ignorants, réducteurs et obscurantistes.
Introduisons-nous dans l’ouvrage qui s’ouvre sur la porte des « ombres » et des corps épuisés aux pieds des terrils qui se souviennent, ainsi que de la vulve du néant d’où sort un embryon conçu avec l’eau des ténèbres, la prémonition se confirme, l’homme géniteur du mal sera l’esclave de ses actes, des erreurs de son incohérence et cupidité.
Les illustrations à l’encre de chine insérées dans le recueil « Ombres et lumières » sont tout en courbes et alternances entre le blanc et le noir. Nous y retrouvons toute la dualité contenue dans les pages de l’ouvrage.
Pareils à bon nombre d’artistes et poètes Salvatore Gucciardo à l’instar des prophètes aimerait restructurer le monde, le nourrir d’actions salvatrices et corriger les erreurs de « Dieu.» Pour vouloir faire entendre sa voix les épreuves sont nombreuses, les obstacles multiples et insoupçonnés et c’est le plus souvent une avancée vers l’inconnu. Comme Arthur Rimbaud l’un de ses poètes de compagnonnage, Salvatore Gucciardo est un artiste d’une extrême lucidité car il se fait « voyant, » porteur d’une belle sensibilité mettant dans sa besace de créateur des brassées de tendresse, des gerbes d’espérance et des réserves d’amour qui seront essaimées et incrustées dans chacune de ses œuvres. Pas une œuvre où ne soient symboliquement présentent toutes les valeurs fondamentales de l’humanité. Lorsque l’émotion devient trop forte ce sont toutes les fréquences vives de ses œuvres qui lui échappent et le consument. L’artiste est dans une sorte de brassier ardent, avec Dante il franchit les cercles de l’enfer et comme Ulysse il doit s’attacher au mât de l’existence et devenir sourd pour ne pas succomber à l’appel illusoire et hypnotique des sirènes.
Mais un artiste tel que Salvatore Gucciardo se ressaisit toujours pour se détourner des pièges et supercheries. Comme tous les authentiques artistes, Salvatore Gucciardo prends le temps de l’instant de grâce, cet espace de réflexion entre deux œuvres, les temps de la mesure des cohérences de l’expression graphique et du langage écrit.
Dans l’œuvre de Salvatore Gucciardo, graphique ou écrite, nous rencontrons cette recherche d’absolu où la femme et l’homme ne feraient qu’un, sorte d’idéal premier de l’hermaphrodisme, symboles ancrés dans la mémoire collective et que nous retrouvons dans les écritures avec ce mythe incontournable d’Adam et Eve. Epoque reculée où l’homme et la femme étaient censés ne faire qu’UN : « Nous représentons l’histoire de l’humanité. » « Essor fervent / Illumination sacrée / Sublimation / De l’homme et de la femme. »
Avec Salvatore Gucciardo nous sommes souvent enveloppés d’effluves vaporeux alchimiques ou philosophiques, l’Athanor caché dans les brumes de l’atelier où le silence du scriptorium n’est jamais bien loin. Mais rassurons-nous, beaucoup plus en lien avec la réalité notre créateur sait faire chanter et chante la femme. Ne parle-t-il pas de l’homme et de la femme : « Habités par le feu de l’exaltation. » ou encore dans un esprit similaire : « Que la lumière sacrale est dans nos gènes. » Sans oublier ce regard de femme déposant sur le poète un duvet de douceur.
Au fur et à mesure de notre avancée dans les arcanes gucciardiennes, véritable cheminement initiatique nous nous engageons vers une forme de connaissance, de dépouillement allant jusqu’à côtoyer l’ivresse extatique des sages. Ensemencer l’ignorance, féconder l’inculte tel serait le désir de notre peintre-poète s’imaginant tout à fait en train d’enluminer les livres sacrés, c’est sur ce point tout à fait utopiste que je rejoins mon ami Salvatore Gucciardo, là où la bête surgit de l’Apocalypse, l’homme peut redevenir fondamental : « Chaque image de l’homme est une anthologie. »
Le temps, grand timonier de l’univers est le maître mot du combat de Salvatore Gucciardo dont l’œuvre globale, peinture et littérature, se voudrait intemporelle, passé, présent, futur se confondent, fusionnent, ils ne font qu’un, mieux , au niveau cosmique, le temps est censé ne pas exister, cela notre artiste visionnaire l’a parfaitement compris depuis longtemps. Une fois initiés nous sommes occultés par son œuvre et nous parvenons à voyager dans un espace hors temps.
Il est toujours hasardeux et délicat de prétendre aborder un artiste de l’envergure de Salvatore Gucciardo, parce qu’il possède des clés que nous ne détenons pas, il entretient un dialogue en communion avec l’univers au travers des mythes, royaume de la poésie et de l’espace tangible au niveau de la réalité physique, voire scientifique. C’est ainsi qu’il interprète et transpose les messages célestes.
Thaumaturge, démiurge, alchimiste, mystique, initié, voyant, philosophe, peintre et poète ? Toutes proportions gardées et sous certains aspects Salvatore Gucciardo est tout à la fois, mais c’est avant tout un homme d’une belle humanité, qui peut et sait regarder les ombres et les lumières du monde.
Ici, je laisserai le mot de la fin à son prestigieux préfacier Giovanni Dotoli, qui confirme que la poésie de notre visionnaire : «.../... est un éclat d’absolu qui nous illumine. »
Ainsi, avant que vous entrepreniez ce merveilleux voyage dans le monde insolite de Salvatore Gucciardo, je vous suggèrerai de prendre le temps nécessaire pour méditer sur ces deux vers :
« Il ne faut pas combattre le temps. Il faut chevaucher la lumière. »
Michel Bénard.
Lauréat de l’Académie française
Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres
Poeta Honoris Causa.
SALVATORE GUCCIARDO
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Par cenacleeuropeen le 17 Juin 2015 à 09:51
musique
mettez le son
Remises des Prix 2015 :
sous la présidence de Son Excellence M. Henri SENGHOR
Prix Léopold Sédar Senghor de poésie : MAX ALHAU Prix Léopold Sédar Senghor des Arts : BRUNO ALTMAYER
Prix Virgile : JEAN-MICHEL MAULPOIX Prix Charles Carrère : HAFID GAFAIDI
Prix Aristote : DAVID COLLIN Prix Calliope : SABINE HUYNH
Prix Horace : ISABELLE MACOR Prix Cassiopée : revue belge "Traversées"
Prix Charles Ciccione : MARIE FA LAZZARI Prix Ovide : JOSEP MARIA SALA VALIDAURA
Prix Sandro Botticelli : YVES THOMAS Prix Jean-Louis Forain : EBAN
suivi d'une verre de l'amitié pour clore cette belle journée :
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Par cenacleeuropeen le 29 Septembre 2015 à 15:39
musique/musica
vous trouverez ici les parutions
des Conseillers culturels du Cénacle européen :
Cécile Oumhani
Rome Deguergue
Rome Deguergue, Clair de futur / Barlumi di futuro, préface de / prefazione di Giovanni Dotoli, traduzione e cura di Mario Selvaggio, pictotofographies de / pittotofografie di Patrice Yan Le Flohic, Roma, Edizioni Universitarie Romane, Coll. « Les Poètes intuitistes / I Poeti intuitisti n. 6 », 2015, 149 pp.
Michel Bénard
Michel Bénard, Exil intime / Intimità di un esilio, introduzione, traduzione e cura di Mario Selvaggio; prefazione di Giovanni Dotoli; postfazione di Marcella Leopizzi, Roma, Edizioni Universitarie Romane, Coll. « Les Poètes intuitistes / I Poeti intuitisti n. 1 », 2014, 163 pp.
Jacques-François Dussottier
Jacques-François Dussottier, Omnitude / Omnitudine, préface de / prefazione di Giovanni Dotoli, traduzione e cura di Mario Selvaggio, infographies de / infografie di Jacques-François Dussottier, Roma, Edizioni Universitarie Romane, Coll. « Les Poètes intuitistes / I Poeti intuitisti n. 5 », 2015, 95 pp.
Giovanni Dotoli
Giovanni Dotoli, Éclairs d’Infini / Lampi d’Infinito, introduzione, traduzione e cura di Mario Selvaggio, in appendice Rimes parisiennes, tradotte in lingua serba da Marija Šuvački, postface par Éric Sivry, Roma, Edizioni Universitarie Romane, Coll. « Les Poètes intuitistes / I Poeti intuitisti n. 4 », 2014, 145 pp
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Catherine Carls
(traduction)
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Par cenacleeuropeen le 29 Septembre 2015 à 15:43
MANIFESTATION PASSÉE
Le 4 mai à 18 h.à la Maison de l'Italie, 7 Boul. Jourdan, Cité Universitaire, Métro Cité Universitaire,
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Par cenacleeuropeen le 8 Octobre 2015 à 09:57
CONFÉRENCE
JEANNINE DION-GUERIN
Prix Léopold Sédar Senghor de poésie 2010
Annonce conférence Senghor
Le jeudi 29 octobre 2015, à 14 heures,
dans la salle Lutèce, au 6e étage (9 rue du Château-Landon, 75010 Paris)
le CLEC vous invite à participer à la conférence :
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« Sédar Senghor, rencontre en poésie ».
Jeannine Dion Guérin, Prix européen de poésie L.S.SENGHOR 2010
poète, écrivaine, animera cette conférence.
Elle expliquera de quelle manière elle a entretenu une correspondance suivie avec cet homme au parcours de vie si particulier.
Léopold Sédar Senghor, né au Sénégal, étudia en France, il présida aux destinées de son pays. Poète de talent, chantre de la négritude, il œuvra pour le développement de la langue française.
En 1976, Sédar Senghor, alors président de la République donna une conférence pour les cheminots, grâce son ami Henri Queffélec, condisciple de « khâgne ». Le thème en était : « La négritude, comme culture des peuples noirs, ne saurait être dépassée. »
Jeannine Dion Guérin nous proposera une tout autre approche :
c’est bien « d’amitié » et de poésie qu’il sera question.
À l’issue de la conférence, les participants pourront partager un verre, une autre manière d’échanger. L’auteur dédicacera ses livres.
Pour organiser au mieux cette réunion, il est impératif de s’inscrire.
Vous pouvez le faire par messagerie : deniard.p@wanadoo.fr
ou par téléphone : 06 72 26 53 48
À très bientôt !
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Quelques liens pour mieux connaitre Jeannine Dion Guérin :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeannine_Dion-Gu%C3%A9rin
- http://www.journaldefrancois.fr/interview-jeannine-dion-guerin-evoque-sa-vie-vincent-van-gogh-leopold-sedar-senghor.htm
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Par cenacleeuropeen le 6 Novembre 2015 à 14:01
musique/musica
mettez le son
IL EST TEMPS
d’enseigner la poésie européenne
par
giovanni dotoli
Université de Bari Aldo Moro
Cours de Civilisation française de la Sorbonne - Paris
Comment faire connaître la poésie européenne, par ces temps dits à tout prix européens ? Je pense qu’il y a une seule solution, à l’unisson avec les printemps et les marchés de la poésie, les lectures, les concours, les campagnes, les événements poétiques qui la font vivre et qui l’animent.
Il faudrait l’innovation la plus simple et la plus ancienne : l’enseigner, à l’école, à l’université et dans la vie. Christian Doumet se demande : « Doit-on enseigner la poésie ? »[1]. Ma réponse est claire : oui, il faut l’enseigner.
Bas aux préventions. L’enseignement de la poésie est possible. Les dernières années de mon enseignement universitaire j’ai proposé à mes élèves ce que j’appelle la « critique vivante ». J’ai dialogué avec plus de quarante poètes, de Marie de France à Matthias Vincenot, à Michel Bénard, à Jacques-François Dussottier, du Moyen-Âge à notre temps[2]. J’ai par exemple parlé avec François Villon, Pierre de Ronsard, Marie de Pisan, Filippo Tommaso Marinetti, Salah Stétié, Théophile de Viau. Le résultat a été miraculeux. Les étudiants ont aimé surtout Marie de France, Villon, La Fontaine, Apollinaire, Rimbaud, et un poète populaire du XVIIe siècle, Adam Billaut, un « poète menuisier ». Il faut que la poésie soit vivante et que le poète le soit avec elle. La poésie ne s’explique pas, mais se fait et se rend actuelle, au jour le jour.
Pas question de faire de la politique culturelle et d’apprendre par cœur des textes – ce qui de toute façon aide notre mémoire à voyager par l’espace et le temps –, mais d’organiser l’enseignement de la poésie autour du poème, centre de la poésie, comme le proclame souvent mon regretté ami Henri Meschonnic. Le poème nous révélera qu’il y a une éthique et une politique de la poésie européenne. Mes étudiants ont prouvé que Gaston Bachelard a raison : « Soudain toute l’horizontalité plate s’efface. Le temps ne coule plus »[3].
Deux revues traitent ce sujet : Le français aujourd’hui, en juin 2010, dans le n. 169 – l’intitulé de la revue est précisément Enseigner la poésie avec les poèmes, sous la direction de Serge Martin – et Études françaises, volume 41, n. 3, 2005 – l’intitulé de ce numéro est Poésie, enseignement, société, sous la direction de Madeleine Frédéric. Le but de ces deux revues est de toute évidence : affirmer l’importance de la poésie dans l’enseignement, « souvent délaissée si ce n’est instrumentalisée et donc détournée »[4], malgré une certaine importance déclarée dans les programmes.
« La poésie semble de plus en plus difficile à faire passer dans l’enseignement », observe encore Madeleine Frédéric[5]. Il faut rebrousser chemin, en renversant cette situation. L’enseignement de la poésie est possible et nécessaire, avec une grande collaboration entre texte et lecteur. « Enseigner la poésie revient en définitive à sensibiliser le lecteur au rôle de la médiation, en même temps qu’à la construction de la valeur »[6].
L’exergue du livre de Guido Mazzoni, Sur la poésie moderne, nous signale la vérité, d’après Theodor W. Adorno : « Les formes de l’art enregistrent l’’histoire de l’humanité avec plus d’exactitude que les documents »[7]. Les formes de l’art poétique européen ont la même importance que celles de l’architecture : à consulter le très beau livre d’Alain Rey, Le Voyage des formes[8], pour en suivre l’extraordinaire chemin.
La pensée de l’être européen est dans le son de la parole de sa poésie, dense comme le cœur d’un diamant. L’unité du sens est dans les mots de la poésie, un acte concret de la vocation du poète européen.
Gérard de Nerval voit déjà la vérité poétique qui est la nôtre, en affirmant : « Tout ce qui a été rêvé ou imaginé par l’homme existe dans ce monde ou dans d’autres »[9]. On ne réussit pas à percevoir le monde sans ses signes et ses symboles, dont la poésie fait une lecture révolutionnaire.
Dans les programmes scolaires et universitaires il n’y a ni l’enseignement de la littérature européenne ni celui de l’enseignement de la poésie. Deux lacunes graves qu’il faudrait combler le plus tôt possible. Il est temps d’élargir les perspectives de l’enseignement, du côté de l’Europe.
Oui la littérature européenne existe.
La poésie européenne aussi, par conséquence de grande évidence.
[1] Christian Doumet, Faut-il comprendre la poésie ? 50 questions, Paris, Klincksieck, 2004, p. 163.
[2] Giovanni Dotoli, Dialogues imaginaires avec mes poètes ou de la critique vivante. Du Moyen Age au XXIe siècle, dessins de Michele Damiani, 2010, Paris, Alain Baudry et Cie, 2010.
[3] Gaston Bachelard, L’intuition de l’instant, Paris, Stock, 1931, p. 106.
[4] Serge Martin, « Le poème au cœur de l’enseignement français », in Le français aujourd’hui, juin 2010, n. 169, p. 3.
[5] Madeleine Frédéric, « Présentation », in Études françaises, volume 41, n. 3, 2005, p. 5.
[6] Ibid., p. 8.
[7] Cit. in Guido Mazzoni, Sur la poésie moderne, traduction de Céline Frigau Manning, Paris, Classiques Garnier, 2014, p. 7.
[8] Alain Rey, Le voyage des formes. L’art, la matière et la magie, calligraphies de Lassaâd Metoui, Paris, Guy Trédaniel, 2014.
[9] Cit. in Salah Stétié, Archer aveugle, avec des calligraphies de Mohammed Saïd Saggar, [Montpellier], Fata Morgana, 1986, p. 202.
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